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Quelles études possibles en lien avec le numérique quand on s'intéresse au commerce ou à l'économie ?

Le 15 février 2024
Commerce et numérique : quelles études ?
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Quelles études en lien avec le numérique quand on s'intéresse au commerce ou à l'économie ?

S’intéresser au commerce, à l’économie ET au numérique, c’est loin d’être incompatible

 

Au lycée comme après, les choix d’orientation peuvent nous amener à trancher entre plusieurs voies qui nous tentent ou à trouver le meilleur moyen de les associer.

Parmi celles-ci, on nous cite souvent le numérique, le commerce ou l’économie.

Petit rappel du témoignage à ce sujet de Justine, aujourd’hui en bachelor numérique et management.

 

 

Au lycée, différentes possibilités associant commerce/économie et numérique

 

Au lycée général, la question du choix de spécialités

Les enseignements scientifiques (maths, NSI, voire Physique-chimie…) se combinent très bien avec la spécialité SES en première. 

  •  Si vous optez ensuite pour une terminale plus axée sur les sciences, cela vous aura apporté une ouverture sur les enjeux économiques et sociaux (voire sociétaux) qui auront un impact dans les métiers scientifiques et techniques comme celui d’ingénieur.e ou d’entrepreneur.e. 
    Le plus souvent, cela vous laisse aussi la possibilité d’accéder à des études plus directement liées au commerce ou à l’économie dans lesquelles les maths, notamment, sont importantes.
  • Si vous optez en terminale pour des enseignements organisés autour de la spécialité SES, en conservant NSI ou maths, différentes formations liées au commerce ou à l’économie (en association ou pas avec le numérique) sont accessibles. 

En NSI, vous étudierez en particulier les sciences des données, un outil qui peut être mis au service du marketing, tout comme les connaissances liées au web. 

Quant aux maths, vous connaissez certainement leur intérêt pour des domaines économiques comme la finance.

 

À noter, si vous ne gardez pas la spécialité maths en terminale, prendre l’option maths complémentaires est conseillé, tant pour viser une formation en commerce que pour se laisser la possibilité d’intégrer une école d’ingénieur.e.s (certains concours post-bac proposent un accès pour les élèves ayant suivi une seule spécialité scientifique).

 

Au lycée technologique ou professionnel

Votre choix de bac vous donnera le plus souvent une coloration plus tranchée, technologique, commerciale ou économique.

C’est le cas du bac technologique STI2D (particulièrement avec l’enseignement spécifique SIN), du bac STMG option SIG ou du bac professionnel CIEL qui ouvrent tous trois à des carrières dans l’informatique et le numérique.

Néanmoins il est possible d’envisager une formation supérieure qui mette vos compétences techniques au service du commerce comme avec un BTS Conseil et commercialisation de solutions techniques ou un Bachelor d’école de commerce ou d’ingénieur.e.s associant ingénierie numérique et marketing par exemple. 

 

 

Après le lycée : BTS, BUT, Bachelors, Masters, double-diplôme… de multiples options

 

Selon le Bac obtenu, les voies seront plus ou moins ouvertes, plus ou moins directes mais des possibilités assez larges existent pour allier appétence pour le commerce ou l’économie et numérique avec un niveau plus ou moins élevé de maîtrise des technologies.

En voici quelques exemples non exhaustifs.

 

  • Le diplôme d’ingénieur.e.s : on a tendance à l’oublier mais de nombreux ingénieur.e.s optent pour une carrière commerciale : ingénieur.e d’affaires, responsable d’agence, chef.fe de produit.
    Dans le numérique, les métiers liés à la gestion et à l’exploitation des données pour la prise de décision (informatique décisionnelle ou Business Intelligence) sont aussi une option. Ils allient souvent numérique, stratégie et marketing.
    Les aptitudes en modélisation et en mathématiques sont également des atouts reconnus dans le domaine de la finance…
    Enfin, les ingénieur.e.s choisissent aussi parfois la voie de l’entrepreneuriat (statut d’étudiant-entrepreneur, incubateurs dans les écoles…)
     
  • Le double-diplôme école d’ingénieur.e.s et école de commerce : les écoles d’ingénieur.e.s sont maintenant assez nombreuses à proposer des doubles-diplômes permettant d’acquérir et de valoriser des compétences de manager chez les ingénieur.e.s.
     
  • les licences et masters d’université double compétence en sciences du numérique et du management comme les cursus MIAGE.
    Ces formations visent à préparer des cadres d’entreprises experts en ingénierie et management des systèmes d’information.
    On y étudie à la fois la programmation, l’IA mais aussi l’analyse financière, le droit, le management d’une base de données…
     
  • le Master de management des systèmes d’information (SI), principalement proposé en université et en école de management : apporte également une double compétence en management et en informatique. Il permet de former des spécialistes de la transformation digitale des organisations. On y parle valorisation des données bien sûr. Les professionnel.le.s formé.e.s interagissent avec les services informatiques comme avec le marketing, les RH, les services financiers ou la supply chain.
    Les étudiantes et étudiants viennent tantôt de formations (BTS, BUT, licence...) commerciales, tantôt de formations liées à l'informatique. Il y a parfois une mise à niveau proposée dans les disciplines qui n'ont pas ou peu été vues dans le parcours d'origine.
     
  • Le bachelor « mixte » : les écoles d’ingénieur.e.s (mais aussi parfois de commerce) et les écoles spécialisées ont développé des formations courtes associant ingénierie numérique, business ou marketing.
    Il peut s’agir par exemple d’apprendre à utiliser les technologies pour les stratégies de développement de l’entreprise auprès de ses clients (data, SEO, SEA, growth hacking,…), de concevoir, développer et vendre des produits technologiques…
    Ces bachelors sont en général accessibles après différents types de bacs (général, plutôt avec une spécialité scientifique, STI2D, STMG, Bac pro avec un très bon dossier…).
     
  • le BUT TC (Techniques de commercialisation) - parcours marketing digital, e-business et entrepreneuriat : ce bachelor d’université donne des clés pour piloter un projet commercial digital mais aussi pour le développer (projet de startup par ex.).
    À noter : les BUT accueillent 50% de bacs technologiques, ici particulièrement des cursus en STMG.
     
  • La licence et le Master en marketing digital, une licence professionnelle marketing digital ou marketing numérique et/ou e-commerce (après un BTS management commercial opérationnel par ex ou encore un DUT).

Et bien sûr, les écoles de commerce ou les IEP développent aussi des passerelles avec les écoles d’ingénieur.e.s et les métiers du numérique et/ou de l’entrepreneuriat. Si un tel parcours vous tente, n’hésitez pas à détailler les cursus que ces établissements proposent dans ces domaines.

 

Rappel : lorsque vous vous renseignez sur une formation, pensez à vérifier que le diplôme délivré est reconnu par l'État (grade de licence ou de master, titre RNCP...).

 

À suivre sur ce sujet, prochainement, le témoignage d’Annabelle, en école d’ingénieur.e.s du numérique, spécialité Sciences des données.

 

© Image par Photo Mix de Pixabay