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Découverte métiers : devenir experte ou expert Green IT, le témoignage de Julien

Le 6 mai 2024
Julien expert Green IT et cofondateur d'une startup - talents du numérique
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Avec Julien et sa startup, on découvre le métier d’expert Green IT et un univers où les savoir-faire en numérique et informatique riment avec convictions écologiques

First date avec un expert Green IT pour Jade de Way le média 

 

Un métier d’avenir qui associe compétences professionnelles et convictions personnelles

Julien est expert Green IT, un intitulé de métier qu’on pourrait traduire par expert « numérique éco-responsable ».

Quel est son parcours ?

Et quels sont les parcours des personnes qui travaillent aujourd’hui dans sa startup ?

« Pendant très longtemps je me suis dit : j’ai des convictions écologiques et il faut manger donc il faut travailler mais jamais je me suis dit qu’on pouvait allier les deux, il y a une ouverture de dingue avec le monde du travail qui a beaucoup évolué : profitez-en ! »

 

Rencontrer les bonnes personnes pour fonder une startup à impact*

Après ses études dans une grande école de commerce, Julien a travaillé pendant près de 15 ans en tant que consultant dans le conseil aux entreprises.

C’est un métier où l’on apprend à analyser une situation, à échanger avec les équipes des clients ou à accompagner la sienne, à planifier et conduire un projet, en se fixant des objectifs comme en se donnant les moyens de les évaluer…

Il n’est pas rare que les étudiantes et étudiants issus d’écoles de commerce et d’ingénieurs commencent leur carrière ainsi, en continuant à se former sur le terrain.

Ce contexte est aussi propice pour développer son réseau et faire de belles rencontres, des coups de cœur professionnels : c’est en effet dans ce cadre que Julien a eu l’occasion de travailler avec celui qui allait devenir le cofondateur de leur future startup en décarbonation.

Pour monter à bien leur projet, les deux anciens collègues ont trouvé un troisième associé, issu d’un parcours en école d’ingénieurs et qui en est le directeur technique. 

 

*une entreprise à impact est une entreprise qui place l'impact social ou environnemental positif sur la société au cœur de son modèle économique

 

 

D’où viennent et combien gagnent les équipes de Julien en GreenTech ?

Quels sont nos clichés sur les métiers de la Green IT ? Et en « vérité » ça ressemble à quoi ?

Allier la tech et l'écologie, c'est possible ! @waylemedia sur TikTok

 

Pas de profil type pour travailler comme expert Green IT

Créée en 2021, la startup de Julien compte aujourd’hui une vingtaine de collaboratrices et collaborateurs.

Il n’y a pas vraiment de profil type pour travailler dans la Green IT nous explique-t-il. En tant que recruteur, il cherche des savoir-faire et savoir-être avant un diplôme précis.

Toutefois « IT » signifiant technologies de l’information (c’est à dire numérique, informatique), des savoir-faire dans ce domaine peuvent être utiles 😉.

À noter : 

  • Les développeurs, développeuses, chefs et cheffes de projet qui travaillent dans sa startup peuvent aussi bien venir d’écoles d’ingénieurs (généralistes, en informatique…), d’écoles de commerce que de l’université (formations similaires) ou même être autodidactes. 
  • S’il n’est pas indispensable d’être spécialiste des problématiques environnementales - l’entreprise forme aussi ses équipes sur ces sujets - c’est toujours mieux d’y être sensible, tout simplement pour mieux profiter du plaisir de voir son travail être utile à des causes qui nous importent.

 

Quelles qualités requises ?

Selon Julien, les principales qualités sont : du bon sens, de l’organisation et une volonté de décarboner la société. 

« Si tu as des valeurs et que tu es engagé, tu sais pourquoi tu te lèves le matin ».

 

Combien on gagne dans la Green IT ? 

Ça dépend bien sûr de son expérience et de la taille de la structure qu’on intègre.

Toutefois Julien nous donne quelques indications : en moyenne, dans son entreprise, on commence autour de 2 500 euros net par mois, quand on vient de finir ses études.

Les salaires peuvent ensuite atteindre jusqu’à 4, 5 voire 6 000 euros par mois, selon l’expérience et la mission confiée. 

Bon à savoir : les augmentations peuvent atteindre jusqu’à 10% par an si tout se passe bien. Il est donc possible de progresser assez rapidement.

 

 

Permettre une utilisation plus éco-consciente du numérique

Le numérique : omniprésent dans nos activités

La mission de Julien et de son équipe ? Contribuer à résoudre l'équation suivante : la tech nous est utile au quotidien mais pas sans impact sur l'environnement.

Dans certaines entreprises du secteur tertiaire (= les services), le numérique représente souvent jusqu’à 30% de l’impact carbone.

D’une manière générale, le numérique est partout dans nos vies personnelles comme professionnelles.

Or les activités numériques émettent aujourd’hui 4% des gaz à effet de serre dans le monde et on estime que cela pourrait tripler d’ici 2050.

S'il semble aujourd'hui difficile de se passer de numérique, on peut faire en sorte de l’utiliser de manière plus responsable.

 

Des solutions (numériques !) pour limiter son impact environnemental

C’est justement la mission de Julien et de ses collègues qui mettent le numérique au service de son propre impact environnemental.

Comment ? Ils proposent aux entreprises des solutions qui permettent d’automatiser la collecte des informations sur l’utilisation du numérique dans l’entreprise, d’identifier les différentes pistes d’amélioration et de suivre leur mise en œuvre.

Cela peut concerner la gestion du Cloud (stockage de données), l’efficacité énergétique des serveurs ou data centers, le renouvellement du matériel et son choix (reconditionné, matériel conservé plus longtemps…), etc.

 

Si la tech ne peut pas être une solution à tous nos problèmes climatiques, [d’ailleurs, elle y contribue aussi…], la tech peut clairement aider à décarboner.

 

Et agir dans cette direction permet de se dire que son métier a du sens : ça fait du bien à tout le monde 😉.

Pour en savoir + 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci à Julien et à Sopht de leur participation à ce projet.

À noter : ce projet a été subventionné par Atlas, Opco des services financiers et du conseil, selon des axes de coopération définis dans la convention signée avec le Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse, le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'innovation.