Concours Ingénieuses 2023 : rencontre avec la lauréate du prix femme ingénieure junior

Le 11 mai dernier, les Prix du Concours Ingénieuses 2023 (@Ingenieusescdefi) ont été remis.
Aujourd'hui, on vous présente la lauréate du Prix Femme Ingénieure Junior 2023 : Gaëlle Rondepierre.

Devenir ingénieure : par curiosité et volonté de comprendre le monde

Lorsqu'on demande à Gaëlle pourquoi elle a choisi le métier d’ingénieure, elle répond que c’est sans doute à cause de sa curiosité. Celle qui la pousse à vouloir comprendre & expliquer le monde, les phénomènes du quotidien.

Pour elle, cette démarche est la clé de son métier.

C’est aussi ce qui la conduit à chercher des solutions concrètes à des problématiques qui nous touchent toutes et tous.

Un parcours logique et passionné, du post-bac au CDI

Après le bac, Gaëlle suit une classe prépa scientifique (CPGE) : ça se déroule plutôt (très) bien et elle intègre une grande école d’ingénieur.e.s (@centralesupelec).

Dans ce type de cursus, les séjours à l’étranger font partie intégrante de la scolarité. Elle passe donc sa dernière année à Londres pour un double diplôme en génie chimique et biotechnologie.

Mais elle veut continuer à comprendre et décide de poursuivre ses études avec un doctorat (Bac+8 !). Une entreprise l’embauche alors pour mener un travail de recherche en lien avec sa thèse et un laboratoire (Sorbonne Université) lui apporte l’encadrement scientifique.

Elle reçoit plusieurs récompenses durant son parcours.

À l'issue de ses études, elle ne rencontre pas de difficultés à trouver un travail... Aujourd’hui, elle est ingénieure de recherche chez L’Oréal.

Guider les futures scientifiques : engagée pour l'égalité des genres dans les métiers scientifiques

L'engagement est important pour Gaëlle : elle s’investit dans l’association @femmesetsciences pour mieux faire connaître les parcours scientifiques aux collégiennes et lycéennes, leur dire que c’est une voie accessible et intéressante, si ça les tente.

D’ailleurs, quand elle en parle, elle cite une étude selon laquelle 2 heures d’information augmenteraient de 30% les chances que les filles s’orientent vers des formations et métiers liés aux sciences !   

C'est sans doute une des raisons pour lesquelles elle est aussi mentore d’élèves de terminale et les accompagne par exemple sur leur méthodologie de travail ou la construction de leur projet professionnel.
Cette mission, elle la mène notamment avec deux associations, @telemaque_asso et @capitalfilles, qu’on vous encourage à découvrir (plus d’infos sur leurs sites internet) !

Sinon, Gaëlle fait aussi de la danse moderne jazz, adore le badminton et a son BAFA !

Bref, elle est un peu comme vous et moi 😉