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Justine et Njee, bachelor numérique et management en école d'ingénieur.e.s : tout un champ de possibles !

Le 1 février 2024
Justine et Njee en bachelor numérique et management
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Le « Pitche ton parcours » de Justine et Njee en bachelor numérique et management : les cours, la vie étudiante, leurs projets d’avenir…

Justine et Njee, en 3e année d’un Bachelor Numérique et management, dans une école d’ingénieur.e.s

Après ce résumé, vous l'aurez compris - mais on vous conseille tout de même de regarder les autres vidéos plus bas dans cette page ! - le bachelor de Justine et Njee s’appelle plus précisément : « économie, sciences et technologies du multimédia » et comporte, ainsi que son nom l’indique, trois filières.

Ils ont intégré cette formation via Parcoursup, après le bac et sont aujourd’hui dans la filière sciences. 

La formation propose une spécialisation progressive. La première année est un tronc commun avec des cours généraux : introduction à l’économie, développement web, maths, physiques...

En 3e année et dans la filière qu'ils ont choisie, Njee et Justine font majoritairement de l’informatique et particulièrement, de la programmation (les cours préférés de Justine, fan d'algèbre linéaire 😉).

 

Du lycée général au bachelor

Au lycée, Justine avait pris les spécialités Maths, SES et LLCE anglais, plus par goût que par véritable stratégie (c'était la première année des choix de spécialités). Elle s'orientait plutôt vers l’économie, le commerce, ou peut-être les langues.

L'envie de sciences et d'informatique était présente chez elle mais elle ne pensait pas que son parcours allait lui permettre d'obtenir ce bachelor. 

Je pensais ne pas être acceptée parce qu’il fallait être plutôt scientifique. J’ai vraiment choisi d’être ici et de continuer ma scolarité dans l’informatique parce que c’est ce qui me plaît. Alors pourquoi pas essayer et voir ce que ça donne ?

 

Pour Njee, qui avait passé un bac scientifique ancienne formule, moins de doute de ce côté.

Ce qu'il cherchait dans sa formation post bac ? Retrouver ce qui lui avait plu au lycée : associer la théorie à la mise en œuvre pratique.

Pour ce fan de lego qui aime suivre les consignes et modes d'emploi pour mieux s'en libérer et inventer par lui-même, le numérique représentait un autre moyen de laisser sa créativité s'exprimer.

Avec le numérique, Il y a un champ des possibles extraordinaire

 

Tous les deux ont l'air aujourd'hui très heureux et à l'aise avec ce choix d'études. La programmation (C, Java, Python) est leur cours préféré qui leur permet de monter des projets en équipe et de laisser libre court à leur imagination.

Et, en effet, leur formation les conduit, tout au long de la scolarité, à réaliser de nombreux projets sur des sujets très variés : de la création d'un réseau de neurones pour tester l'adhérence d'un pneu sur la route, pour le secteur automobile à des questions plus liées à l'entrepreneuriat et à l'univers des startups en passant par la réalisation d'un logiciel de dessin...

Mais le mieux c'est de leur laisser raconter eux-même, en vidéo leur quotidien en bachelor (1re partie).

Un rythme de travail d’abord proche de celui du lycée

En première année de bachelor, peu de dépaysement.

L'emploi du temps est proche de celui du lycée : on retrouve des horaires peu ou prou identiques chaque jour entre 8h et 18h avec un certain nombre de cours théoriques.

Cette structuration évolue avec les années d'études, notamment en raison de la place prise par les projets.

Ces derniers demandent en effet plus d’autonomie et d’indépendance : les étudiantes et étudiants ont alors moins d'heures de cours fixes et disposent plutôt de plages horaires dévolues aux projets. Cela se traduit aussi par une quantité importante de travail à réaliser de son côté (chez soi, à la bibliothèque...).

 

Deux points à noter :

  • On n’est pas seul.e face aux cours et plus tard, aux projets : il y a toujours la possibilité de parler avec les professeurs, de poser des questions lors des cours magistraux.
  • Par ailleurs, selon Njee et Justine, la charge de travail reste raisonnable et laisse le temps d’une vie après l’école avec des activités proposées sur place ou en dehors de l'établissement : tennis pour Njee, sport et cours de langue pour Justine.
    BDE, bureau des sports, des arts,… : les études supérieures sont aussi l’occasion de faire des rencontres et d’expérimenter d’autres types de compétences (soft skills) en participant à l’organisation de la vie étudiante.

« Si on fait de la danse une fois par semaine ou plus, ce n’est pas parce que vous rentrez à l’université que votre vie va s’arrêter (…). Les études, c’est aussi rencontrer de nouvelles personnes et passer de bons moments ».

Après un bachelor dans le numérique : pas d’inquiétude pour la poursuite d’études ou le futur métier

Le bachelor en école d’ingénieur.e.s conférant le grade de licence (voir aussi le bloc « en savoir + »  plus bas) est à la fois une formation professionnalisante, qui permet d’entrer dans la vie active après le Bac+3 si on le souhaite mais aussi un parcours qui autorise la poursuite d'études (vers un Master ou un diplôme d’ingénieur.e par exemple).

C’est le choix de Justine et Njee même si, interviewés au début de leur 3e année de Master, ils ne savent pas encore ce qu’ils feront après et on les comprend.

 

Leurs projets d'avenir ?

À retrouver dans la deuxième partie de leur témoignage vidéo, ci-dessous 👇

L'appel de l’international

J’aimerais profiter de cet aspect universel de l’informatique pour aller travailler dans d’autres pays, avec de nouvelles équipes et acquérir encore plus de connaissances liées à cela

 

Le caractère normé à l'international du numérique et de l’informatique et la pratique de l’anglais dans les matières liées à ces disciplines, apportent en effet un caractère universel à leurs connaissances.

Un nombre important de portes leur est donc ouvert, en France et au-delà.

Justine envisage ainsi d’aller poursuivre ses études en Corée du Sud, une terre de technologies.

 

Vers l’IA, l’entrepreneuriat, la gestion de projets ?

Tous les deux pensent en tout cas continuer leurs études et leur carrière dans un domaine impliquant de programmer, peut-être en lien avec l’IA.

Njee aimerait développer dans l'entrepreneuriat (également découvert durant ses études) la liberté de création qu’il a pleinement expérimentée dans le numérique.

Justine, qui semble plutôt timide au premier abord, a pourtant réalisé qu’elle aimait endosser le rôle de leader, à l’écoute de ses camarades et de la bonne organisation et réalisation des projets.

Très intéressée par l’IA, elle réfléchit à l’appliquer, peut-être à la médecine.

 

Des débouchés très variés

S’il est difficile à Njee et Justine de nous dire où ils se voient dans dix ans - les technologies et les métiers évoluent extrêmement vite - ils savent qu’ils ne manqueront pas de perspectives. 

L’informatique, c’est une discipline en soi mais on peut le retrouver partout : médecine, finance, transports… On a choisi une discipline mais au final on pourra travailler dans plusieurs. On a cette impression d’être connectés au monde

Focus / En savoir +

Comprendre les Bachelors

Le Bachelor est un intitulé qui vient des pays anglo-saxons. Le développement de son utilisation pour les diplômes de niveau Bac+3 en France vise à faciliter la compréhension des parcours concernés à l’international.

Attention toutefois, même si cela tend à se clarifier, il y a eu des usages parfois abusifs du terme bachelor et des formations utilisant ce titre qui ne permettaient pas d’obtenir un diplôme reconnu, en France ou à l’international.

 

3 grands types de Bachelors disposant d'une reconnaissance de l'État

Dans le numérique et l’informatique, on trouve en particulier 3 grands types de Bachelors.

Tous les 3 sont des formations sélectives en 3 ans. 2 sur 3 (BUT et Bachelor en école d’ingénieur.e.s) dépendent de Parcoursup. La candidature à certains bachelors en écoles spécialisées passe également par Parcoursup si l'on souhaite effectuer son parcours en apprentissage. Il est en effet parfois possible de suivre ce cursus (au moins à partir de la 2e année, parfois avant) en alternance.

Ces formations (qu'elles soient ou non suivies en alternance) apportent une professionnalisation qui permet l’entrée sur le marché du travail après l’obtention du diplôme mais autorisent aussi la poursuite d’études.

 

  • Le BUT - un diplôme universitaire

Réformé il y a quelques années pour mieux s’inscrire dans le schéma européen LMD (licence-master-doctorat), le DUT (en 2 ans) est devenu BUT, Bachelor universitaire de technologie. Il se déroule dans les IUT (c’est à dire dans le cadre des universités). Les passerelles avec les autres formations universitaires en sont donc souvent facilitées. Dans le cas d’un BUT informatique : passerelles en particulier avec les licences en informatique voire avec les écoles d’ingénieur.e.s qui pourraient dépendre des universités concernées.

À noter : 50% des places sont réservées aux élèves de bac technologiques (STI2D notamment pour l’informatique)

Le diplôme national obtenu confère automatiquement un grade de licence.

 

  • Le Bachelor Sciences et Ingénierie en école d’ingénieur.e.s (diplôme pouvant conférer le grade de licence)

Les bachelors scientifiques et techniques se sont aussi développés depuis quelques années dans les écoles d’ingénieur.e.s.

Différentes spécialités existent pour former ces expertes et experts du numérique et de l'informatique (programmation, transformation numérique, maintenance & réseaux, cybersécurité, IoT, IA & data...).

Pour que le diplôme permette d’obtenir le grade de licence, l’école comme le cursus concerné doivent avoir être accrédités par la CTI (la commission des titres d'ingénieur). La formation doit aussi être inscrite au RNCP (répertoire national des certifications professionnels) niveau 6 (soit Bac+3).

L'obtention du grade de licence facilite, si elle est souhaitée, la poursuite d'études, en France comme à l'international, à l'université comme au sein d'une école d'ingénieur.e.s, en particulier dans celle dans laquelle le bachelor a été suivi.

 

  • Le Bachelor en école spécialisée (peut permettre d’obtenir un titre RNCP)

Ces formations en 3 ans préparent, comme les deux autres cursus, les futur.e.s techniciennes et techniciens en informatique. La spécialisation (cybersécurité, IA, data, ingénierie du web, architecture systèmes…) se fait en général au fil des trois ans avec un tronc commun au début. 

Pour que le diplôme soit reconnu par l’État, il faut qu’il permette d'obtenir un titre RNCP (niveau 6), une information que vous trouverez sur les sites internet et brochures des formations comme sur le site de France Compétences.

Bon à savoir : pour ces formations en école spécialisée en informatique, la candidature se fait majoritairement hors Parcoursup mais c’est un point à vérifier pour chaque structure. Dans certaines écoles, Parcoursup demeure une étape obligatoire pour déposer sa candidature à la filière par apprentissage

Les écoles spécialisées proposent également des cursus en 5 ans qui sont une option pour celles et ceux qui souhaitent poursuivre leurs études.

 

 

À noter : cette vidéo a été subventionnée par Atlas, Opco des services financiers et du conseil, selon des axes de coopération définis dans la convention signée avec le Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse, le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'innovation.

 

Merci à Justine, Njee et les équipes de l'ESIEE Paris pour leur investissement dans la réalisation de ce témoignage !